Il s’appelle Kalaa Mpinga. Il est congolais et est à la tête d’une des rares compagnies minières à capitaux noirs africains et cotée en bourse.
Peu connu en Afrique, Kalaa Mpinga, 50 ans, a fait ses armes chez le géant minier Anglo American. Sa compagnie minière, Mwana Africa, qu’il a fondée en 2003 exploite la mine d’or de Bindura au Zimbabwe. Kabaa Mpinga est né le 5 septembre 1960 à Lubumbashi, en République Démocratique du Congo, d’un père ancien premier ministre de Mobutu.
Il obtient un diplôme d’agroéconomie de l’université McGill au Canada et une maitrise de développement agricole d’une université de Californie. Il n’a pourtant jamais travaillé dans l’agriculture.
Son parcours professionnel est éloquent. Il travaille pendant 7 ans chez Bechtel, groupe américain de Travaux Public. Le président de Bechtel, Georges Schultz le fait rencontrer la famille Oppenheimer, qui le persuade d’intégrer Anglo American en 1991.
Il travaille pendant 10 ans dans une filiale britannique du groupe et est chargé d’établir les premières opérations du groupe sur le continent africain, notamment au Ghana, au Mali, en Ouganda, en Angola, au Kenya…
En décembre 2001, il quitte Anglo. Avec ses économies, il rachète après d’âpres négociations certains des actifs d’Anglo en RDC et au Zimbabwe. Il fonde ainsi Mwana Africa, avec deux angolais, 2 zimbabwéens, 1 kenyan et deux zambiens.
Mwana Africa est la première société à capitaux noirs africains à être coté à la bourse de Londres.
Grand amateur de cigares, Kalaa Mpinga est père de 4 enfants et vit entre Paris, Londres et Johannesburg, où il a sa résidence principale.
Vivement que l’exemple de Kalaa Mpinga fasse des émules chez d’autres entrepreneurs africains en les poussant à investir dans le secteur minier qui est le plus souvent la chasse gardée des multinationales européennes et américaines.
Portait: Kalaa Mpinga, le future tycoon africain des mines
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